Dimanche 25 mars
En mettant le nez dehors, nous avons l'impression d'être en été, il faut en profiter pour réaliser le grand nettoyage de ce qui est accessible.
Si j'ai commencé le démontage de la k5 rouge, c'est à la fois pour me dégager de la place, vendre des éléments afin de "rentrer" un peu dans mes sous et récupérer les belles pièces. Certaines me sont nécessaires, d'autres le deviendront lorsqu'en démontant je trouverai des éléments abîmés sur la verte.
Commençons par les échappements. Ceux de la verte en forme de lance-roquettes seront changés. J'ai déjà récupéré un silencieux gauche en excellent état, deux pots complets moyens. Sur la rouge les deux y sont. Ils paraissent tout-à-fait convenables. Une petite préparation tout de même...
Les supports sont à repeindre :
Après deux bonnes heures de nettoyage, polissage à la laine d'acier et passage au Belgom chrome :
Le silencieux gauche présente un poc disgrâcieux, en ayant un qui avait été fourni avec la verte, je le remplacerai. Voici la paire qui sera montée :
Les colliers type plomberie seront changés.
Les supports préparés sont en cours de peinture.
Le garde-boue arrière de la verte est marbré. J'en ai échangé un de meilleure allure contre le réservoir de la rouge. Il faut le désoxyder en surface, le traiter antirouille côté intérieur.
J'ai acheté une bavette arrière. Cela ne court pas les annonces. Annoncée en bon état, voici sa tronche à l'arrivée :
Bon état, bof...
Une fois chauffée au décapeur thermique, elle se modèle un peu comme de la pâte à modeler d'école. Il a donc été facile de lui redonner forme de bavette. Coincée sous un fer à repasser de 5kg elle a refroidi et s'est durcie.
Attention un fer à repasser ferraille massive de 5 kg. Avec un fer vapeur, ça ne marche pas...
Attention un fer à repasser ferraille massive de 5 kg. Avec un fer vapeur, ça ne marche pas...
Nettoyage à l'acétone pour éliminer ces traces gris-clair, polissage du support chromé et voilà :
Une bavette prête à monter.
Ici, j'entends le lecteur se demander pourquoi j'ai commencé par la bavette... Tout simplement parce que je l'avais en travers, en vrac sur une étagère et aussi parce que j'aime bien varier les activités dans une même journée.
Aujourd'hui, j'ai : nettoyé, poncé, peint, désoxydé et poli. Il m'est impossible de passer une journée à faire la même activité, ça me gonfle !
Lundi 26 mars :
De la diversité dans l'activité, voici le maître mot. Au menu de ce jour :
Peinture des supports de silencieux. Travail à la bombe, il faudra plusieurs couches pour épaissir. Habituellement, sur ce genre de pièce, je travaille plutôt au pinceau avec de la peinture antirouille satinée. Le pinceau permet de poser de l'épaisseur. Cette fois, j'ai décidé de tester la résistance de la peinture en bombe sur une pièce facile à démonter s'il faut recommencer dans un an...
Ensuite peinture du support de feu arrière. Bien évidemment, ces éléments sont soigneusement dégraissés (le plus important) poncés et lavés avant mise en peinture.
Le lecteur attentif remarquera le détail : le marquage 6v derrière d'origine que j'ai conservé. Sur ce coup, je suis content de moi !..
Cela ne sert à rien car une fois en place, on ne le verra pas sous le support...
Après la peinture, nettoyage des caoutchoucs divers : passe-boulons, passe-fils, et protège garde-boue.
A propos de garde-boue, celui échangé en vue d'être monté sur la verte doit être préparé.
Il s'avère qu'il n'est pas super, en réalité, il est en moins bon état que celui de la rouge lequel - et c'est dommage - a été coupé...
Oxydé dessous avant traitement :
Ce n'est pas une oxydation profonde, donc un bon brossage, lavage suffiront.
Traitement au "Frameto" ensuite. Le "Frameto" est un excellent produit qui a plusieurs qualités :
- efficace, ne coule quasiment pas
- sa facilité d'emploi : passage au pinceau
- sa couleur noire discrète sous un garde-boue
- son aspect économique, un petit flacon fait beaucoup d'emploi
- son rinçage à l'eau
Après traitement :
La partie chromée est sale et piquée, l'autocollant de mise en garde batterie sera conservé précieusement pour l'aspect origine :
Compte tenu du faible degré de piquage, la laine d'acier imbibée de WD40 fera l'affaire. Un petit coup de mini ponceuse avec une petite brosse métallique assurera la finition des recoins.
Finition au "Belgom" chromes.
Le voici après :
Il subsiste des parties oxydées inaccessibles qui seront traitées au Rustol. Ce produit coule facilement et donc s'infiltre facilement partout. Il fixe la rouille comme le Frameto.
Enfin j'ai choisi de terminer mon travail par la préparation des clignotants tous plus ternes les uns que les autres, avec des fils dénudés parfois et des masses bien oxydées.
Un aperçu du boulot qui est à faire :
Il n'est pas question de remonter un fil dans cet état. Demain la suite et le résultat preuves à l'appui !
Mardi 27 mars :
La rénovation aujourd'hui s'est bornée à la finition et au remontage des clignotants. il m'a fallu ensuite procurer de la peinture et de la gaine thermorétractable pour les fils dénudés.
J'ai maintenant quatre clignotants très présentables...
Ensuite j'ai démonté les roues de la rouge que je pensais mettre sur la verte. Or, il s'avère que les jantes sont en moins bon état et les pneus quoique neufs sont trop gros. l'avant est aussi gros que sur la 250 et l'arrière est plus large même !
Une roue avant dans un état de saleté...
Le pneu avant bien large, il m'a fallu défaire le garde boue et tourner un bras de fourche pour le sortir !
Au nouveau marquage des dimensions, mais plus large que sur la 250 et la 350 (300 x 18)
L'arrière encore plus gros, comme celui de la 350 !
Le montage de ces dimensions n'apporte rien, sinon l'allure de la moto. A l'utilisation, la moto tire plus long et perd en performances, déjà que ce n'est pas une bombe malgré ses régimes affolants...
Décision est prise de garder les roues de la verte sur la verte ! Ses pneus sont neufs aussi, l'arrière est un poil petit par contre... L'aspect esthétique en pâtira certes un peu.
Une petite explication s'impose pour mes lecteurs assidus et curieux. Pourquoi démonter l'épave maintenant ?
Et bien c'est un choix dicté par l'expérience des deux précédentes rénovations. En effet, on se rend compte que même une moto déjà remaniée et reprise en restauration, présente des éléments abîmés ou perfectibles. J'aurais pu démonter la verte et récupérer au fur et à mesure les pièces nécessaires sur la rouge. Mais quitte à démonter la rouge, autant le faire d'abord, préparer les pièces et conserver toutes celles qui seront, de par leur qualité, susceptibles de servir sur l'autre.
Lors du démontage de la verte je pourrai juger ainsi directement de ce qui sera changé ou pas. Le remontage en sera facilité car ces pièces seront déjà prêtes à remonter.
Demain travail sur la 250 pour laquelle j'attends un bac à batterie...
Mercredi 28 mars
Peinture ce matin, profitons du soleil, temps sec vent léger pas encore chargé de pollen de pin qui interdit toute peinture pendant un mois...
Pour mes peintures noires, je travaille à la bombe et ma foi, avec ce temps cela réussit plutôt bien !
Le démontage de la rouge s'est poursuivi avec des découvertes inégales en qualité.
Une optique de phare raide de neuve :
Cela tombe bien, sur la verte le cerclage est râpé et rouillé.
De beaux commodos qui seront vendus les autres sont bons. Un très beau bloc compteur après peinture du support et nettoyage, vendu également, l'autre est bon et d'origine avec son kilométrage. Evidemment j'y gagnerais 9000 km, ce n'est pas le but du jeu...
Une moins bonne surprise : les amortisseurs. Deux ressorts différents et des caches abîmés rapportés.
Heureusement ceux de la verte sont bons...
Pour changer d'activité le fil de masse dénudé du clignotant est recouvert de gaine isolante.
Le voilà tout neuf !
Enfin la chaîne de la rouge est sortie et nettoyée. Après vérification l'autre sera conservée, le kit chaîne étant neuf sur la verte.
Pour le nettoyage, j'utilise de l'essence car il n'y a pas de joints toriques. Graissage à la bombe ensuite, graisse blanchâtre qui colle bien partout, sur les pots, la selle, les clignotants, le pneu, la chaîne aussi parfois... J'exagère...
Jeudi 29 mars :
Ce jour j'ai bossé sur la 250 que j'ai fini de remonter et sur la 350. Ces 2 motos sont terminées maintenant à quelques détails près.
Il me faut donc maintenant m'organiser afin d'aller plus avant dans le travail sur les 125. En effet, les pièces s'amoncellent un peu partout et une vache n'y trouverait pas son veau...
Armé de petites boîtes diverses et variées, de cartons plus ou moins gros, j'ai entrepris dans la soirée de trier et ranger les pièces propres et préparées. Je compte bien avancer dans ce sens demain pour pouvoir commencer le démontage de la k5 verte. Parallèlement, je prépare des pièces destinées à la vente, de fait toutes celles que je n'utiliserai pas. Soit elles ne nécessitent pas d'être remplacées, soit elles sont en double voire en triple. Ceci s'explique par le fait qu'avec les deux k5 il y avait un stock de pièces en vrac.
Les deux roues sont parties, elles seront payées ou échangées contre une selle.
Demain rangement et tri.
C'est la base d'un travail agréable, propre et réussi !
Vendredi 30 mars
Le rangement n'était pas du luxe. Il y en avait partout ! Et de tout, des pièces, de la boulonnerie, des câbles, des fils...
Tri des éléments par famille : électricité, partie cycle, moteur.
Tri des éléments à garder/à vendre.
Tri de la boulonnerie : origine, adaptable, taille, utilisation etc.
Il y a dorénavant la place de rentrer la verte pour le démontage.
Demain ça commence !
Lundi 26 mars :
De la diversité dans l'activité, voici le maître mot. Au menu de ce jour :
Peinture des supports de silencieux. Travail à la bombe, il faudra plusieurs couches pour épaissir. Habituellement, sur ce genre de pièce, je travaille plutôt au pinceau avec de la peinture antirouille satinée. Le pinceau permet de poser de l'épaisseur. Cette fois, j'ai décidé de tester la résistance de la peinture en bombe sur une pièce facile à démonter s'il faut recommencer dans un an...
Ensuite peinture du support de feu arrière. Bien évidemment, ces éléments sont soigneusement dégraissés (le plus important) poncés et lavés avant mise en peinture.
Le lecteur attentif remarquera le détail : le marquage 6v derrière d'origine que j'ai conservé. Sur ce coup, je suis content de moi !..
Cela ne sert à rien car une fois en place, on ne le verra pas sous le support...
Après la peinture, nettoyage des caoutchoucs divers : passe-boulons, passe-fils, et protège garde-boue.
A propos de garde-boue, celui échangé en vue d'être monté sur la verte doit être préparé.
Il s'avère qu'il n'est pas super, en réalité, il est en moins bon état que celui de la rouge lequel - et c'est dommage - a été coupé...
Oxydé dessous avant traitement :
Ce n'est pas une oxydation profonde, donc un bon brossage, lavage suffiront.
Traitement au "Frameto" ensuite. Le "Frameto" est un excellent produit qui a plusieurs qualités :
- efficace, ne coule quasiment pas
- sa facilité d'emploi : passage au pinceau
- sa couleur noire discrète sous un garde-boue
- son aspect économique, un petit flacon fait beaucoup d'emploi
- son rinçage à l'eau
Après traitement :
La partie chromée est sale et piquée, l'autocollant de mise en garde batterie sera conservé précieusement pour l'aspect origine :
Compte tenu du faible degré de piquage, la laine d'acier imbibée de WD40 fera l'affaire. Un petit coup de mini ponceuse avec une petite brosse métallique assurera la finition des recoins.
Finition au "Belgom" chromes.
Le voici après :
Il subsiste des parties oxydées inaccessibles qui seront traitées au Rustol. Ce produit coule facilement et donc s'infiltre facilement partout. Il fixe la rouille comme le Frameto.
Enfin j'ai choisi de terminer mon travail par la préparation des clignotants tous plus ternes les uns que les autres, avec des fils dénudés parfois et des masses bien oxydées.
Un aperçu du boulot qui est à faire :
Il n'est pas question de remonter un fil dans cet état. Demain la suite et le résultat preuves à l'appui !
Mardi 27 mars :
La rénovation aujourd'hui s'est bornée à la finition et au remontage des clignotants. il m'a fallu ensuite procurer de la peinture et de la gaine thermorétractable pour les fils dénudés.
J'ai maintenant quatre clignotants très présentables...
Ensuite j'ai démonté les roues de la rouge que je pensais mettre sur la verte. Or, il s'avère que les jantes sont en moins bon état et les pneus quoique neufs sont trop gros. l'avant est aussi gros que sur la 250 et l'arrière est plus large même !
Une roue avant dans un état de saleté...
Le pneu avant bien large, il m'a fallu défaire le garde boue et tourner un bras de fourche pour le sortir !
Au nouveau marquage des dimensions, mais plus large que sur la 250 et la 350 (300 x 18)
L'arrière encore plus gros, comme celui de la 350 !
Le montage de ces dimensions n'apporte rien, sinon l'allure de la moto. A l'utilisation, la moto tire plus long et perd en performances, déjà que ce n'est pas une bombe malgré ses régimes affolants...
Décision est prise de garder les roues de la verte sur la verte ! Ses pneus sont neufs aussi, l'arrière est un poil petit par contre... L'aspect esthétique en pâtira certes un peu.
Une petite explication s'impose pour mes lecteurs assidus et curieux. Pourquoi démonter l'épave maintenant ?
Et bien c'est un choix dicté par l'expérience des deux précédentes rénovations. En effet, on se rend compte que même une moto déjà remaniée et reprise en restauration, présente des éléments abîmés ou perfectibles. J'aurais pu démonter la verte et récupérer au fur et à mesure les pièces nécessaires sur la rouge. Mais quitte à démonter la rouge, autant le faire d'abord, préparer les pièces et conserver toutes celles qui seront, de par leur qualité, susceptibles de servir sur l'autre.
Lors du démontage de la verte je pourrai juger ainsi directement de ce qui sera changé ou pas. Le remontage en sera facilité car ces pièces seront déjà prêtes à remonter.
Demain travail sur la 250 pour laquelle j'attends un bac à batterie...
Mercredi 28 mars
Peinture ce matin, profitons du soleil, temps sec vent léger pas encore chargé de pollen de pin qui interdit toute peinture pendant un mois...
Pour mes peintures noires, je travaille à la bombe et ma foi, avec ce temps cela réussit plutôt bien !
Le démontage de la rouge s'est poursuivi avec des découvertes inégales en qualité.
Une optique de phare raide de neuve :
Cela tombe bien, sur la verte le cerclage est râpé et rouillé.
De beaux commodos qui seront vendus les autres sont bons. Un très beau bloc compteur après peinture du support et nettoyage, vendu également, l'autre est bon et d'origine avec son kilométrage. Evidemment j'y gagnerais 9000 km, ce n'est pas le but du jeu...
Une moins bonne surprise : les amortisseurs. Deux ressorts différents et des caches abîmés rapportés.
Heureusement ceux de la verte sont bons...
Pour changer d'activité le fil de masse dénudé du clignotant est recouvert de gaine isolante.
Le voilà tout neuf !
Enfin la chaîne de la rouge est sortie et nettoyée. Après vérification l'autre sera conservée, le kit chaîne étant neuf sur la verte.
Pour le nettoyage, j'utilise de l'essence car il n'y a pas de joints toriques. Graissage à la bombe ensuite, graisse blanchâtre qui colle bien partout, sur les pots, la selle, les clignotants, le pneu, la chaîne aussi parfois... J'exagère...
Jeudi 29 mars :
Ce jour j'ai bossé sur la 250 que j'ai fini de remonter et sur la 350. Ces 2 motos sont terminées maintenant à quelques détails près.
Il me faut donc maintenant m'organiser afin d'aller plus avant dans le travail sur les 125. En effet, les pièces s'amoncellent un peu partout et une vache n'y trouverait pas son veau...
Armé de petites boîtes diverses et variées, de cartons plus ou moins gros, j'ai entrepris dans la soirée de trier et ranger les pièces propres et préparées. Je compte bien avancer dans ce sens demain pour pouvoir commencer le démontage de la k5 verte. Parallèlement, je prépare des pièces destinées à la vente, de fait toutes celles que je n'utiliserai pas. Soit elles ne nécessitent pas d'être remplacées, soit elles sont en double voire en triple. Ceci s'explique par le fait qu'avec les deux k5 il y avait un stock de pièces en vrac.
Les deux roues sont parties, elles seront payées ou échangées contre une selle.
Demain rangement et tri.
C'est la base d'un travail agréable, propre et réussi !
Vendredi 30 mars
Le rangement n'était pas du luxe. Il y en avait partout ! Et de tout, des pièces, de la boulonnerie, des câbles, des fils...
Tri des éléments par famille : électricité, partie cycle, moteur.
Tri des éléments à garder/à vendre.
Tri de la boulonnerie : origine, adaptable, taille, utilisation etc.
Il y a dorénavant la place de rentrer la verte pour le démontage.
Demain ça commence !
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