lundi 6 août 2012

Voilà elle tourne !






Lundi 6 août



Hier la moto tournait sur un ralenti accéléré. De plus en tournant le guidon elle s'accélérait toute seule.
N'écoutant que mon courage, le réservoir fut sorti (ça c'est le truc qui m'énerve...), les filtres à air également ainsi que les carbus.
En effet, pris d'un doute, j'ai préféré vérifier le réglage de hauteur des flotteurs.
Bien m'en a pris, je l'avais fait oui mais pas sur ces carbus. La hauteur qui doit être de 21/21,5 mm était de 18/19. 
Le réglage de la hauteur s'effectue carbu ouvert :



Ce réglage est tout simple à réaliser, voire tout couillon !..
Pour ceux qui ne l'ont jamais fait, la RTM n'étant pas forcément claire à ce sujet, voici la méthode.

La flèche double rose montre la longueur à mesurer. C'est cette longueur qui doit être d'environ 21 mm.
On devra agir sur la languette "flèche jaune" en la tordant très légèrement vers le haut ou le bas selon le besoin.
Cette languette  est davantage visible sur la photo du bas.
La flèche rouge montre le bout du pointeau sur lequel s'appuie la languette à tordre. Lors du réglage il faut que la languette affleure le bout du pointeau sans appuyer dessus. On y arrive en inclinant légèrement le carburateur. On tordra la languette avec un petit tournevis.
Gaffe de ne rien casser, il faut agir avec douceur et sens du commun...


Voici la fameuse languette en alliage mou, donc facile à tordre... Et fragile !


Une fois cette opération effectuée, j'ai repassé le câble d'accélérateur plus haut et de sorte qu'il ne bouge pas lors des tournages de guidon...
Et puis j'ai tout remonté à l'inverse, remis de l'essence et redémarré la bestiole.
Elle fonctionne beaucoup mieux, prend le ralenti (à régler) et monte bien dans les tours. Il est même possible de tourner le guidon sans emballer le moteur ! Etonnant non ?

Il y avait ensuite le clignotant arrière gauche qui ne clignotait pas et le stop arrière qui ne s'allumait pas non plus. Le clignotant avait une cosse de masse oxydée et le stop arrière la masse débranchée.
Les masses se sont liguées contre moi, mais tout est rentré dans l'ordre. 
Seul le klaxon est poussif : poueeeeeeeeeettttt qu'il fait !

Maintenant miss k5 n'attend plus que ses colliers d'échappement pour un remontage complet et définitif. Je suis un poil inquiet car ils sont partis lundi dernier d'Angleterre et toujours pas arrivés.
J'aurais dû demander à Teddy Riner de me les ramener...

Mardi 7 août

Cet après-midi, elle a fait son premier tour de jardin. Les colliers d'échappement sont arrivés cela m'a permis de remonter tout le reste... Ou presque.


Il a fallu enmacaquiner* les embouts dans de l'alu pour faire joint. En effet les joints amiante n'existent plus. De toutes les façons, ce montage est un bricolage puisque d'origine les pots k5 sont d'un seul tenant et à priori non démontables.
* enmacaquiner c'est envelopper en Girondin

Ce système m'a déjà donné de bons résultats, il n'est pas cher, quant à sa tenue dans le temps, rendez-vous dans 10 ans ! J'ai ajouté un joint résistant à la chaleur entre le coude et le silencieux. Il était déjà en place sur les anciens tubes.


Les colliers sont venus enserrer l'ensemble. La fixation est solide, assez esthétique et surtout il n'y a pas de fuite. De plus rien ne bouge une fois les supports  posés avec les repose-pieds arrière.


Après la pose de la barre repose-pieds avant, le sélecteur a pris place. Il est temps de faire un tour de jardin pour voir si tout est en place.


Evidemment vous ne verrez pas de photo de cette virée jardinière vu que j'avais les mains prises par toutes les manettes...
Plus sérieusement, j'ai dû régler le ralenti en jouant sur les vis de réglage. Elle ne boîte pas trop, il faudra toutefois essayer sur route.

Place maintenant à ce qui ne va pas car bien sûr des bricoles sont à revoir :
- Le témoin de point mort qui reste allumé en permanence.
- La béquille centrale qui ne remonte pas.
- Le klaxon poussif même pire...
- Des gnacs sur la peinture noire du té supérieur (à cause du réservoir)
- La béquille latérale inutilisable car trop penchée.
- Les cartes latéraux impossibles à poser.

Pour ces carters latéraux, je me suis maudit. Impossible de les mettre, le picot inférieur n'étant pas en face de son logement.


La flèche jaune montre le logement recevant le picot inférieur du carter caché derrière le filtre à air. Il faut se rendre à l'évidence la boîte à outils n'est pas à sa place ! Trop haute. Il y avait quatre trous, deux hauts et, 3cm  en dessous deux autres. J'ai choisi ceux du haut, je me souviens avoir réfléchi en plus.
Evidemment c'était ceux du bas les bons.
Deux boulons me direz-vous ? Et oui sauf que ces deux boulons sont situés à l'intérieur de la poutre du cadre. Je pourrais sortir ceux qui sont en place, quant à les remettre plus bas ce n'est pas gagné... Il faudrait sortir le moteur pour bien faire : oups...
Demain peut-être j'essaierai.

Pour la béquille centrale cela a été plus simple, le ressort était trop long, j'ai dû mélanger, un plus court et hop elle remonte !
Le reste je m'y collerai plus tard. Le coup de la boîte à outils ça m'agace, alors demain je ferai de l'électricité à la maison ça me calmera un peu.

En attendant des nouvelles faites un petit saut sur le blog d'Alice relatant notre séjour en Scandinavie, vous y verrez de belles photos et qui sait l'envie d'y aller...

http://voyagescandinavie.wordpress.com/

Jeudi 9 août

41° cet après-midi vers 17 h et à l'ombre...
Heureusement que j'avais bossé un peu ce matin. La boîte à outils ne m'a posé de gros problème contrairement à ce que je craignais, l'accès n'est pas aisé, mais il y a pire.
Une fois remise la boîte, restait plus qu'à poser les caches latéraux. Le gauche impec, le droit au moment de le clipper, il m'a littéralement explosé dans les mains. Il s'est fendu de partout sans pour autant se casser... Mais il est fichu. Inexplicable car évidemment je n'ai pas forcé. Curieusement, en place cela ne se voit pas, il n'empêche que je vais bientôt le récupérer en morceaux. A tout hasard, j'ai déposé des cordons de super glue sur chaque fente derrière, on verra bien.

Ce soir comme il fait moins chaud, je lui ai remis un coup de chiffon pour les photos. Elle se devait d'être belle pour le blog.
Les quelques raccords de noir ont été faits à la peinture auto, cela ne se voit pas.



Côté droit, on voit la selle aïe !



Dans l'ensemble, je suis content du résultat mais :
- Il reste la selle à refaire : j'attends la rentrée pour acheter une housse car plus de sous.
- Le réservoir est vraiment perfectible avec ses gnacs de peinture.
- Il y a maintenant aussi ce cache droit à changer.

Je voulais un aspect moto dans un très beau jus, on y est. Ce n'est pas une restauration concours, d'autant qu'il n'y a jamais de concours... La selle je la ferai, c'est indispensable et si je veux garder la moto, j'essaierai de trouver des éléments verts en bel état. Pour le réservoir, la sacoche de réservoir de 1971 fera bien dessus et cachera la misère...
Non je rigole, franchement ce n'est pas misérable du tout !

Lundi 20 août

Un petit coucou à tous les fidèles lecteurs, restez connectés pour la suite des "aventures"... Dans quelques temps, de petits ennuis de santé m'obligeant à laisser un peu l'atelier de côté.
A bientôt.

jeudi 2 août 2012

Vers le redémarrage...




Enfin pas tout à fait, il reste encore du boulot !

Jeudi 2 août

Attention, les traces visibles sur les photos, c'est de la poussière...

Première opération, protéger le cadre pour ne pas gnacquer la peinture. Approcher le moteur. Celui-ci ça va il n'est pas trop lourd, mais je n'ai plus le droit de soulever de poids... Je le fais en cachette.

Protection efficace, sauf que du coup je n'ai plus de jean !


Monter le moteur n'est pas bien compliqué, il passe facilement d'autant que je m'étais bien gardé de remettre ce qui pouvait coincer.
Provisoirement je l'ai calé sur son support arrière en introduisant un tournevis. Il est ainsi tenu, mais peut bouger de haut en bas facilement.




Il faut maintenant présenter les supports haut et bas. Il s'avère que tout ce petit monde trouve facilement sa place, les boulons rentrent bien.
A ce stade on ne doit pas oublier de petit élément : guide câble, rondelle. La part list est bien utile !


Les deux boulons arrière vont ensuite fixer le moteur sur la poutre centrale du cadre. La tresse de masse se positionne sur celui du haut.


Le moteur étant en place, il faut le bloquer. Bien bloquer !
On peut alors positionner le contacteur avec le klaxon et la bobine haute tension.
Pour ce faire les photos prises avant démontage sont les bienvenues.



Le câble de compte-tours qui a son joint spy tout neuf :


Et voici une moto qui commence à ressembler à une moto !


Demain câble de gaz, carbus etc...

Vendredi 3 août

Le câble de gaz c'est fait et les carbus avec forcément :


Sur le couvercle vissé du carbu, il y avait des petits capuchons de protection en caoutchouc. Je les ai donnés par mégarde avec un câble de gaz ! Quel âne...
On peut constater que ces carbus sont équipés (d'origine) d'une grille de protection. Ils ne l'avaient pas tous.
Ne boudons pas notre plaisir, une photo avant après :



Le remontage des filtres à air et des boîtes se fait en suivant. Mais je ne peux remettre celle de gauche car il reste deux fils orphelins. Fils en trop (ça arrive chez Honda) ou oubli du mécano ? Toujours est-il que ces deux fils n'ont pas de correspondant. Après avoir mis une batterie et essayé la partie accessoires, tout fonctionnait. J'ai donc posé la question sur le forum de l'amicale Honda.

Les deux fils en question :


Le côté droit presque complet...


Mise en place de la chaîne :


Attention de ne pas se tromper de sens en positionnant l'attache rapide :


Enfin régler la tension. S'aider des marques sur le bras oscillant. Garder à l'esprit qu'ensuite en bloquant la roue, la chaîne sera encore plus tendue. Il faut en tenir compte et laisser une "flèche" (je ne sais si le mot est exact) de 2 ou 3 cm.
Penser enfin à bloquer la roue.


La chaîne étant montée, on va pouvoir fermer le carter qui la masque après avoir remis le câble d'embrayage. Ceci ne présente pas de difficulté particulière :
On voit le câble sur la photo. On l'a préalablement graissé. Pour ce faire, je le coince dans l'étau et pendant plusieurs heures je fais couler de l'huile tout du long jusqu'à ce qu'elle sorte à l'autre bout...
C'est parfois très long !


C'est refermé !


Pour installer le câble côté poignée, inutile de tirer comme un barjot, ça ne vient pas, il faut impérativement démonter le levier, il reprend ensuite sa place sans souci.


Le câble d'embrayage arrive par le côté droit de la machine, il passe au-dessus du moteur et vient à gauche en passant derrière le support moteur.


Une petite vue générale des passages de faisceau et câbles divers.
Heureusement que j'avais les photos du démontage !


Dans le souci du détail, le collier de durit du reniflard d'huile (haut moteur) a deux berceaux dans lesquels viendront se poser douillettement les fils de bougies.


C'est un des gros avantages de cette moto. N'ayant jamais été démontée depuis sa naissance, chose rare, elle est complète à 100%.

Samedi 4 août

Plus le temps passe, plus le remontage est limpide !
Concernant les deux fils orphelins, j'ai ma réponse, ils sont en trop, toutes les k5 ne seraient pas concernées.
 Un certain "docteur k" m'a donné un lien sur son roman qui retrace la résurrection de sa k5.
Allez-y c'est savoureux. En plus d'être doué pour la médecine mécanique, le bougre est un fin rédacteur !

http://www.forum-auto.com/moto/section24/sujet379051.htm

Grâce à notre docteur k, ne me posant plus de questions, j'ai avancé dans mes travaux.
 Le deuxième filtre à air a trouvé sa place. Comme le précédent il est neuf ou plutôt reconstitué. Avec ceux de la verte (aux éléments filtrants neufs mais aux caoutchoucs fichus) et ceux de la rouge dont l'état était exactement inverse, j'ai pu en reconstituer des tout beaux.


En suivant, nous reposâmes les coudes, mais sans les silencieux car nous attendons les colliers de chez "David Silver spares" qui les a expédiés lundi dernier.
C'est loin l'Angleterre...


Puis est venue la pose des accessoires de silencieux : les caoutchoucs et les supports.


Au point où nous en sommes, il restera à poser avant la mise en route, les silencieux avec les repose-pieds avant et arrière ainsi que le réservoir.
La selle viendra en dernier. N'en ayant pas trouvé de convenable en occasion, il faudra changer la housse et rénover le dessous. Pour l'instant présent, je n'ai pas de sous... Cela dit ça n'empêchera pas la moto de rouler, si elle roule !

Comme il restait un peu de temps au bonhomme dans l'après-midi, l'appel de l'atelier étant le plus fort, la k5 et moi nous sommes retrouvés pour la mise en place du réservoir. Evidemment les durits vont avec, de quoi se rendre compte qu'il n'est pas vraiment aisé de les emboîter carbus en place...


Pour la frime, deux photos de son avancement :



Eh bien ça avance, ça avance !

Dimanche 5 août

Aujourd'hui les amis, l'appel du moteur a une fois encore été le plus fort. Zou ! Direction l'atelier...
Montage des pots à la va vite sans joint ni collier ni que dalle, juste deux boulons. De l'essence, de l'huile toute neuve (on ne se refuse rien chez Alain !), la batterie bien chargée et kicke ma bonne dame...
Alors ça pour kicker, j'ai kické 200 fois... Ou presque.
Elle a consenti à démarrer, mal, boîteuse, mais elle tournait. Peu à peu tout s'est stabilisé, le ralenti était à 3000 trs mais ça marchait. Evidemment un ralenti à 3000 c'est beaucoup !
Il faudra donc voir demain le passage du câble d'accélérateur, redémonter les carbus pour vérifier les hauteurs de flotteur. Bricoler quoi.


En attendant la suite de l'histoire, allez donc voir cette page sur le blog, il y a des affaires à faire !

http://restauration-cb125.blogspot.fr/p/vente-de-pieces-k5.html

mercredi 25 juillet 2012

On remonte, ça y est !






Mercredi 25 juillet

Pour le remontage du bloc cylindres, Bernard est venu. C'était préférable car je ne voulais pas risquer la casse des segments. Bien m'en a pris nous nous sommes embêtés. Les segments ont été récalcitrants pour rentrer dans le cylindre, les bougres voulaient rester à l'air libre, la région doit leur plaire...

Pour les engager, c'est assez simple en soi, il faut les huiler et serrer les segments au doigt tout en faisant descendre le bloc très doucement. Le souci c'est que, de par son calage ce moteur a les deux pistons à la même hauteur. Il faudrait donc avoir six mains, ce qui est rare pour un bonhomme...
Sur les 250/350 le calage est différent et on engage les pistons l'un après l'autre : beaucoup plus facile !

Une fois monté, il faut mettre les deux écrous de la base afin de tenir le bloc en place. 
Ne pas oublier non plus d'assurer la chaîne de distribution :



On voit la culasse derrière. Les soupapes ont été réglées, c'est plus pratique que moteur en place.
Ensuite c'est un jeu de (re)construction. Attention de n'oublier aucun centrage, le petit joint torique et les autres joints. 
Si on ne connaît pas ces moteurs, les photos et la part-list sont des aides précieuses.

Avant montage, bien graisser l'arbre à cames, les culbuteurs et les conduits divers :



Le joint de culasse n'a qu'un sens, facile. 
Puis, on coiffera enfin le moteur avec ces éléments :



A ce stade, je n'ai posé que deux écrous pour tenir fermé. Il faut que je nettoie et polisse les autres, j'ai oublié de le faire !


Voici maintenant le moteur qui a repris une allure de moteur :



Il reste à remonter l'épurateur, le plateau d'allumage et les rupteurs, la distribution (et la caler), les différents couvercles et surtout serrer la culasse.

Il faisait très chaud, nous avons travaillé dehors, pour finir au frais ou à peu près, la moto étant dans le garage, j'ai mis de l'huile dans la fourche.
Il faut entre 130 et 140 cm3 (des ml en fait) d'huile 10w30. Dans les années 70 on mettait de l'huile moteur dans la fourche et ça fonctionnait parfaitement. De nos jours, le marketing aidant on a développé des produits spécifiques souvent hors de prix...
Compte tenu des performances de la bestiole, je m'en tiendrai à l'huile moteur !
Le matériel est on ne peut plus simple et, n'ayant pas de 10w30 il y aura de la 10w40 :


Voici l'orifice de remplissage, tout en place, il faut bien viser !


Il me fallait un joint spy pour la prise de compte-tours. J'ai trouvé ça chez Pierre Millier à Paris. Cet homme là c'est de l'or. Très sérieux il rappelle toujours, il a de tout et expédie sans délai. Malgré le fait qu'il parte en vacances demain, il m'envoie aujourd'hui le joint spy qui va me dépanner ! Et je le paierai à réception.
Chapeau bas Monsieur Millier !
Il n'a pas de site et ne travaille que par téléphone et sur des évènements. Voici ses coordonnées en lien :

http://pierremillier.eklablog.com/pierre-millier-anciennement-moto-repair-a1021119

Jeudi 26 juillet

Du petit remontage pour commencer. Les bouchons de culbuteurs :


L'épurateur centrifuge :




Son couvercle :


Puis monter le démarreur en le remboîtant dans son pignon qui a été préalablement coincé avec une gueille (chiffon en gironde).
Pour le récupérer, il y a autant de chances que de gagner au loto...

Surprise sous la gueille !


Et voilà, comme prévu il a disparu !


Je ne le vois même pas. Il faut donc ouvrir le carter d'alternateur. A vrai dire, j'avais envie de le faire car ça m'ennuyait de remonter avec des recoins bien sales et je voulais vérifier l'état des pignons d'entraînement de la chaîne de distribution.

Sur ces photos nous verrons que ce n'était pas du luxe d'ouvrir...
Beaucoup de gras sale et un joint bien fatigué :


Le gag : en essayant de choper le pignon avec un tournevis long, regardez où je l'avais expédié !
Sur ce coup, je ne risquais pas de l'avoir !!!


Un gros nettoyage en perspective :


C'est parti pour la lessive ou plutôt l'essence :



Le nettoyage, c'est facile avec un peu de temps. Le plus ennuyeux aujourd'hui, ce fut la chaleur (38°) à l'atelier, pas très agréable.
Tout étant propre, remise en place du démarreur. Son pignon doit être prépositionné, mais il ne faut l'encastrer qu'une fois la chaîne en place. Comme toutes les chaînes, elle n'a aucune souplesse ! Elle n'a pas de sens car pas d'attache rapide.


Il ne faut pas oublier non plus de passer le câble du démarreur sous le moteur et derrière le démarreur. En cas d'oubli, ça passe quand même mais il faudra dévisser le démarreur pour l'écarter.



Il n'y a plus qu'à refermer. Les vis étant en état, je les ai remontées pour rester dans l'esprit d'origine et pour que la restauration se voit le moins possible.
Afin de ne pas les inverser, elles sont rangées dans l'ordre du démontage.


Pour le plaisir un petit remontage à blanc :


Au courrier à midi, le joint spy est arrivé. Commandé hier chez Pierre Millier. Qui dit mieux ?
Du coup j'ai pu remonter la prise de compte-tours :


Demain, repos, il doit faire moins chaud, on pourra peut-être sortir un peu...

Dimanche 29 juillet

Pour que le moteur fasse tourner tous ses petits éléments en symbiose il faut caler la distribution. Dans notre cas il faut avant remonter la chaîne.
Un moment où là encore il faudrait avoir six mains...
Il est nécessaire de tenir le rotor d'alternateur repère T en haut. Positionner l'arbre à cames repère en haut, présenter le pignon et enquiller la chaîne dessus.
Oui mais : le rotor attiré par l'aimant ne tient pas, la chaîne grâce à son infinie souplesse refuse de se mettre en place et pour finir, on n'est jamais sur le bon maillon quand on arrive à la mettre !
J'exagère, mais à peine. C'est le b.....

En premier lieu, fermer la chaîne avec son attache rapide sans se tromper de sens.
Ceci étant fait, pour commencer, j'ai bloqué le rotor avec une cale d'épaisseur de 7,5 en la coinçant où il y a la flèche (cales de réglage des soupapes)



Ensuite, il faut débrider le tendeur de chaîne en dévissant les deux éléments signalés par les flèches. Positionner l'arbre à cames en plaçant la vis brillante à gauche en même temps que le rotor en position T.
C'est en tenant tout ça en place que l'on doit mettre la chaîne sur le pignon et le pignon en place.


On voit mieux sur cette photo la bonne position de l'arbre :

Une fois l'opération réussie,
en principe la distribution est bien calée, on peut vérifier en tournant le moteur avec le rotor. Les culbuteurs culbutent ? C'est bon !
A ce stade il n'y a aucune compression car la culasse n'est pas serrée.
On fera vérifier par son grand frère mécano*, c'est plus prudent.

* pour ceux qui n'ont pas de frère mécano, une soeur ça va aussi. Au pire vous pouvez en louer un...

Lundi 30 juillet

Ayant reçu des pièces pour la 350, c'est elle qui a reçu toute mon attention aujourd'hui !
Pour la k5, j'ai besoin de colliers d'échappement pour assembler les silencieux sur les coudes. Je les ai commandés chez David Silver Spares en Angleterre.
Deux colliers pour £ 4,20 soit 5,40 € port compris. Compte tenu du prix de ces colliers ailleurs 10/15 € pièce, c'est surprenant et j'espère ne pas avoir de mauvaise surprise. C'est la 1ère fois que je commande à l'étranger, on verra bien !
Dans la soirée, j'ai trié des pièces de k5 et rangé toute ma visserie/boulonnerie Honda dans des petits casiers. A cette occasion, je me suis découvert des richesses...
Demain serrage de culasse !

Mercredi 1er août

Après deux jours de belle chaleur et donc de plage, retour aux choses sérieuses !
Vérification du calage de la distribution par le maître : yesssssssssss !
C'est bon, il n'y a plus qu'à monter la came d'allumage devant son cache :

Montage du cache avec son joint :



Montage de la came d'allumage n° 304. Il paraît qu'avec une 303 on gagne 2 chevaux...
La 303 doit être un modèle k3 puisqu'elles faisaient 15 cv.


Ensuite montage du plateau d'allumage :



Puis refermage de tout ça, blocages divers et variés des vis et écrous, vérification d'un peu tout :


Voilà donc la bête prête à être remise dans son cadre. Ce que j'espère faire demain.

Pour finir en beauté et ranger les trucs en vrac, j'ai terminé le démontage du bas moteur de la rouge. Certaines vis internes ont été difficiles voire impossibles à dévisser. Toutefois, je suis content car boîte et embiellage sont en très bon état. Ils pourront dépanner ou être vendus.

Vilebrequin, boîte et axe de kick en place dans le carter inférieur :


Le demi carter supérieur :


Le mécanisme de sélection en place :


Les fourchettes avant démontage, au fond leurs agrafes et les pièces de centrage :


A demain...